Ph D, Professeur à l’Université Eduardo Mondlane – Faculté de Lettres et de Sciences Sociales, département d’Histoire, Mozambique.
Ses convictions personnelles :
« J’enseigne l’histoire de la médecine et de l’environnement, et travaille sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles renouvelables, ainsi que sur le sous-développement (« maldevelopment » comme dirait Joan Galtung) qui existe au niveau mondial. Les projets de conservation de la faune sauvage ne fonctionnent pas parce qu’on investit plus de 15 mille dollars par animal sauvage contre moins de 20 dollars par habitant (population locale). On promet toujours énormément à ces gens, mais ils ne reçoivent rien. Il y a aussi beaucoup à apprendre sur les liens entre la vie des communautés et la faune. La société a changé la vie biologique et sociale des animaux sauvages – reproduction, comportement, etc. La philosophie du CRESAM est de traiter les problèmes des animaux sauvages en Afrique comme des problèmes socio-naturels. Et le CRESAM essaie d’utiliser les techniques de recherche les plus modernes. Cela va aider à sauver la faune au Mozambique – les espèces menacées – et à créer des conditions pour entraîner des scientifiques mozambicains ».